L’alpha1-acide glycoprotéine a été l’une des première glycoprotéine a être isolée dans les plasmas humains. Elle contient un grand nombre de groupements hydrates de carbone, lui donnant une charge très négative et une haute solubilité dans l’eau. De nombreuses fonctions biologiques ont été proposées pour l’α1-acide glycoprotéine, mais son véritable rôle physiologique demeure encore aujourd’hui incertain. L’α1-acide glycoprotéine est capable de se lier à de nombreux composants basiques et lipophiles, tels que des hormones (progestérone,…), des médicaments, des drogues,…
Elle est aussi une protéine de la phase inflammatoire précoce et sa concentration augmente 3 à 4 fois en cas d’inflammation aigue ou chronique ou de nécrose tissulaire. Sa concentration augmente également à cause des hormones glucocorticoïde, qu’elles soient endogène (syndrome de Cushing,…) ou exogène (traitement à la prednisone ou à la dexamethasone,…).
Une faible concentration en alpha1-acide glycoprotéine due à une augmentation de l’excrétion urinaire est associée à un syndrome néphrotique. Une prise de contraceptif oral peut aussi diminuer sa concentration sérique.