Immunologie

L’immunologie comprend l’étude des maladies auto-immunes et inflammatoires ainsi que celles des gammapathies monoclonales et des maladies allergiques.  On estime aujourd’hui que 5 à 8% de la population mondiale est touchée par une maladie auto-immune.  C’est la 3ème cause de morbidité dans les pays développés.  D’après les statistiques de l’OMS, les allergies représenteraient aujourd’hui la 4ème maladies chronique dans le monde après les cancers, le sida et les maladies cardiovasculaires.

Quand le système immunitaire se dérègle

Alors qu’il est censé nous protéger contre les agents pathogènes (virus, bactéries, …), notre système immunitaire peut parfois se déréguler.  Il peut alors devenir trop sensible à certains constituants exogènes, et déclencher des allergies ou réagir contre des constituants du soi, et favoriser l’émergence de maladies auto-immunes.

Les maladies auto-immunes forment un ensemble dans lequel on retrouve des maladies aussi différentes que le diabète de type 1, la sclérose en plaque, la polyarthrite rhumatoïde ou la maladie de Crohn.

Les dosages turbidimétriques d'immunoglobines sériques

La mesure du taux d’immunoglobulines spécifiques est un examen fréquent utilisé dans l’exploration de la réponse humorale à la suite d’une infection ou d’une vaccination par exemple.Les dosages turbidimétriques sont parmi les différentes méthodes utilisées pour mesurer les taux d’immunoglobulines sériques.  Ces dosages sont indiqués lorsqu’un déficit immunitaire est suspecté et permettent également le suivi de certaines maladies à composante immunologique.

Les protéines influentes sur le système immunitaire

Le système du complément est un groupe d’environ 50 protéines connues du sérum, faisant partie de l’immunité innée.  Plusieurs de ces protéines sont directement impliquées dans les mécanismes d’élimination des pathogènes, les autres régulent l’activité des premières afin d’éviter une réaction auto-immune.  Dès lors, l’augmentation de la concentration des compléments C3 et C4 se produit à la suite d’une phase inflammatoire aigue.  Une diminution du complément C3 plasmatique peut être causée par une déficience génétique ou par une déficience acquise (infections aigues, …) et celle du complément C4 est observée dans le cas d’un angioœdème héréditaire, d’une anémie hémolytique auto-immune, ou encore d’une néphrite auto-immune.

Le facteur rhumatoïde, l’anticorps anti-CCP et les immunoglobulines E (IgE)

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie chronique du tissu conjonctif, notamment des articulations et des structures associées, et caractérisée par une inflammation, une dégénérescence ou un désordre métabolique.  Les marqueurs biologiques de la polyarthrite rhumatoïde sont le facteur rhumatoïde et l’anticorps anti-CCP.

Les immunoglobulines E (IgE) sont associées aux maladies atopiques, notamment les rhinites allergiques, l’asthme et les dermatites atopiques mais sont généralement impliquées dans les mécanismes de défense immunitaires face aux infections parasitaires.  Ces troubles sont traduits par une augmentation de la concentration des immunoglobulines E dans le sérum des patients.  Ce dosage est généralement utile dans le diagnostic, le monitoring et le traitement des maladies atopiques ou des infections parasitaires.

immunologie-medecin-recherche-laboratoire